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De l'intérieur

22 décembre 2014

Craquage en vue

Les enseignements de la vie c'est quand même pas banal. On t'apprend à composer avec les autres, a les tolérer, mais peu le font en retour. Alors tu prends sur toi en te disant que t'es quand même sur la bonne voie, que même si c'est difficile, c'est pour une bonne chose.
Et un jour tu te réveille en te disant que non, c'était peut être pas la bonne route. Tolérer les autres oui, mais pas au détriment du respect qu'on me doit.

Aujourd'hui j'ai envie d'hurler ma colère. Et j'ai tellement appris à me taire que je n'hurle rien du tout. Il y a juste mes yeux qui se noient dans les larmes et elles finissent par tomber toutes seules, sans un bruit. Et comment exprimer ces larmes autrement? Toujours se taire. Ou devoir parler. Dans tous les cas c'est jamais bon. Tout est là, dans les larmes qui roulent. Une tombe, elle soulage... un peu. Jusqu'a la prochaine.

Le réservoir est remplit. De trop de tout.

Je craque...

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24 novembre 2014

Humeur tout et rien

D'habitude je suis heureuse, souriante, un jour, ou deux ou trois... Puis je me sens seule. Pas seule dans ma vie, mais seule au plus profond de moi. Et de nouveau, je suis heureuse et souriante, un jour, ou deux ou trois...
Aujourd'hui je suis heureuse et je me sens seule malgré tout. Je me sens remplie d'un amour à donner, un amour divin, pas un amour "humain". Je sens que j'ai le coeur sur le point d'exploser et j'ai besoin de partager.
C'est difficile de n'avoir personne avec qui partager ça vraiment. Je peux en parler, j'assume de toute manière, mais c'est difficile de ne pas pouvoir partager avec quelqu'un de plus spirituel que la "norme".

Aujourd'hui j'ai eu droit à l'éternel refrain "si Dieu existait, pourquoi tout ça arrive?"
C'est difficile de ne pas se sentir seule face à ça. Est-ce que ca vaut la peine d'expliquer? Est-ce que ca vaut la peine d'en parler? Si les personnes qui ne sont pas prêtes, ne sont pas prêtes, est-ce que c'est utile?

J'ai un point dans le coeur qui s'est éveillé et a grossi. Aujourd'hui ce que j'ai dans le coeur à besoin de déverser tout ce qu'il a à l'intérieur. Je ne sais pas où le déverser, même si au final je pourrais bien le déverser partout. Ce qui compte vraiment à déverser c'est ce qu'il y a tout au fond... Et là il n'y a pas de réceptacle.

20 novembre 2014

Régression ~1

Un homme. Une forêt. Un village. Quelle époque? Il était heureux, il vivait très modestement et il était heureux. Il riait de tout.

Il est mort vieux, malade et seul, à la lueur d'une bougie. Seul, mais il ne la ressentait pas cette solitude.

Il avait mal et peur. Mais il ne se sentait pas vide, même seul, sa vie n'était pas vide. Jusqu'à la fin il était heureux.

Je lui ai demandé : "Quelle est l'Oeuvre de ta vie?"

Il m'a répondu en souriant, avec cette lueur dans les yeux : "l'Amour! j'ai mis de l'Amour dans tout ce que j'ai fait."

Il a vu toutes ces images défiler en quelques secondes à peine, pris par l'angoisse.

Et puis le calme, plus rien d'autre que le calme.

19 novembre 2014

Kabbalah

EH401_transmission-energie"Pour la Kabbale, la réalité vraie est la lumière qui se trouve en chaque chose. La Kabbale parle des étincelles de lumière ou de sainteté qui animent chaque créature, de l'élément le plus petit au plus grand. La réalité du monde n'est pas la matière, mais les vibrations des étincelles de sainteté, ce que l'on nomme aujourd'hui énergie.

Pour la Kabbale, la réalité fondamentale n'est donc pas la matière, mais l'énergie, un ensemble de vibrations qui traversent le monde, le dynamisent et le maintiennent vivant. Tout est énergie. De la matière la plus grossière à la matière la plus fine, tels notre pensée et ce que nous appelons l'âme (...).

La Kabbale pose comme hypothèse que la grandeur de l'homme est d'avoir la capacité de sentir ces énergies, de les maitriser, de les changer et de les orienter dans tel ou tel sens. L'outil de maîtrise de l'énergie vitale réside essentiellement dans nos pensées, qui trouvent leur expression dans certaines formules privilégiées, et en particulier dans les noms de Dieu."

Extrait de "Mystères de la kabbale" - M-A. Ouaknin

 

 

10 novembre 2014

Ah lala, discernement...

Aujourd'hui, je suis partie dans une grande réflexion sur un concept qui me touche particulièrement en ce moment : le principe de discernement dans la spiritualité.

Je ne peux pas prétendre détenir la vérité et d'ailleurs, c'est certain je ne la détiens pas. Mais quand je vois les doses de conneries qu'on peut lire sur les canalisations et tout ça, ça me rendrait presque malade. Quand je vois des partages d'info, de messages canalisés sur des sites lus à grande échelle, j'ai presque la nausée.

Je pense à un site surtout (que tout mystique connait forcément) qui me fait plus penser au Closer Spirituel qu'à un site sérieux. Je ne dis pas, certains articles sont intéressants, mais pour le reste c'est des interviews de super star du new age, d'archanges, de lézards... Je me demande comment on peut adhérer (mais vraiment, si quelqu'un a la réponse, please help!).

En gros le message c'est "vite, ayez une Foi aveugle, développez au maximum vos capacités, vite, vite, on prend l'ascenseur dans très peu de temps faut être prêts parce que vous êtes les Elus". Alors le business prolifique du New-Age envahi les rayons des supermarchés "Ouvrez vos chakras en 10min", "Méditation d'une heure pour libérer la Kundalini". Ca me fait penser à un maçon qui demanderait à son pote peintre de mettre une petite couche "là" parce que colmater ca prendrait trop de temps.

Ca me fait penser à mes débuts dans l'ésotérisme, quand je faisais n'importe quoi. C'était grisant. Et j'avais pas du tout l'impression de faire n'importe quoi, pourtant "on" me l'a fait comprendre assez vite et assez fort. Suffisamment pour que je coupe tout. J'y reviens parce que c'est une mission de vie.

Si ça m'a appris une chose, c'est que mettre la charrue avant les boeufs ça n'a jamais été une solution. Vouloir à tout prix développer ses capacités sans tout faire reposer sur une Foi implacable (et pas aveugle) c'est la pire des choses. C'est grisant, c'est le risque. Ne pas remettre en cause ses canalisations, ses contacts avec l'Invisible, c'est dangereux. D'ailleurs, de nos jours c'est étonnant le nombre de personnes qui canalisent Jésus, Michaël, etc... Je ne dis pas que les channels ne sont pas sincères, mais est-ce qu'ils font preuve de discernement? Je ne dis pas que ces canalisations sont impossibles, mais je ne pense pas que tant de personnes soient en contact.

Finalement le risque c'est de nourir généreusement notre Ego en cherchant à le maitriser. C'est à croire que les gens se sentent tellement évolués, tellement haut spirituellement, qu'ils ne peuvent pas imaginer que leur contact, leur guide, leur ange gardien puisse être anciennement Monsieur X, mort en 18xx. Non, ils canalisent Gabriel, St-Germain, Michaël, ... Moi je ne doute pas que celle qui m'accompagne soit un Ange, mais pas de ces anges new-age. Elle est belle, elle est rassurante, elle a la voix douce, apaisante. Et ces messages sont tout aussi beaux.

La question qui devrait avant tout venir en tête c'est "sur quoi repose ma foi?". Pourquoi rentrer dans une compétition à celui qui développera sa médiumnité plus vite que les autres? Pourquoi ne pas se remettre en question? Chacun son chemin, j'ai trouvé le mien. Mais je le remets en cause chaque jour. A chaque pas que je fais, je cherche l'intention. A chaque petit pas... Ca ne me protège pas de tout, mais ca me protège déjà de moi.


"Doutez de tout, et surtout de ce que je vais vous dire" - Siddhartha Gautama

 

 (Je sais pas pourquoi mais je sens qu'il y aura une Part.II sur ce sujet...)

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9 novembre 2014

E. Tolle

"Lorsque vous vous serez désidentifié de votre mental, avoir tort ou raison n'aura aucun impact sur le sens que vous avez de votre identité. Et le besoin si fortement compulsif et si profondément inconscient d'avoir raison, qui est une forme de violence, ne sera plus là. Vous pourrez énoncer clairement et fermement la façon dont vous vous sentez ou ce que vous pensez, mais sans agressivité ni en étant sur la défensive. Le sens de votre identité proviendra alors d'un espace intérieur plus profond et plus vrai que le mental. Prenez garde à toute manifestation de défensive chez vous. Que défendez-vous alors? Une identité illusoire, une représentation mentale, une entité fictive? En conscientisant ce scénario, en en étant le témoin, vous vous désidentifierez de lui. À la lumière de votre conscience, le scénario inconscient disparaîtra alors rapidement. Ce sera la fin des querelles et des jeux de pouvoir, si corrosifs pour les relations. Le pouvoir sur les autres, c'est de la faiblesse déguisée en force. Le véritable pouvoir est à l'intérieur et il est déjà vôtre."

Le pouvoir du moment présent
Eckhart Tolle

5 novembre 2014

K. Gibran

"J'ai encore ceci à vous dire, même si mes paroles pèsent lourdement sur vos coeurs :

L'homme assassiné est en partie responsable de son propre meurtre,

L'homme volé n'est pas étranger à son propre vol.

Le juste n'est pas innocent des forfaits du méchant,

Ni celui qui a les mains blanches des actes du félon.

Oui, le coupable est souvent victime de celui qu'il offense.

Et plus souvent encore, le condamné doit porter le fardeau de l'innocent et de l'homme sans reproches.

Vous ne pouvez séparer le juste de l'injuste ni le bon du méchant,

Car ils se tiennent ensemble face au soleil, de même que sont tissés ensemble le fil noir et le fil blanc."


Khalil Gibran - Le Prophète

5 novembre 2014

Ca DéMénage

10408610_1544605399095954_5333361200638886108_nEn ce moment dans ma vie, c'est le tri par le vide. Non mais vraiment. Et honnêtement c'est affolant. On dit qu'après être initié au reiki (entre autres), on connaît beaucoup de changements, ce qui ne nous correspond pas sort de notre vie. Le niveau vibratoire change. Les activités, les gens qui nous correspondaient ne nous correspondent plus. On dit que c'est un grand chamboulement, positif à terme, mais chamboulement. Pour certains ça déménage tellement qu'ils abandonnent.

Constat.
C'est pas moi qui fait le tri, il se fait de lui-même. Les gens sortent de ma vie, les uns après les autres. Le pire c'est peut être ceux qui reviennent et repartent en quelques jours. Comme si on me ramenait la personne pour me dire : "tu vois, cette personne là ne te correspond pas non plus".
Là où ça devient affolant c'est le nombre. Et à part "waouh" je ne vois pas trop quoi en dire d'autre en fait.

Là où c'est rassurant c'est que ça évolue, j'avance...

J'espère dans le bon sens.

 

4 novembre 2014

Petite période d'introspection

Ca fait du bien d'échanger avec d'autres, ça permet de se recentrer soi-même. Je me mesure en manques et en trop-plein. Je confronte leur réalité avec la mienne. "Il n'y a rien hormis Lui" et qu'y a t'il au-delà de Nous?

Je me fais très peu confiance, trop peu et je ne m'estime pas assez. Ces derniers jours j'ai entrevu là où mon manque de confiance en moi devait se poser. J'ai entrevu en quoi ce manque de confiance pouvait m'être profitable et là où il était destructeur.

De plus en plus de personnes s'ouvrent au développement personnel et à la spiritualité et du coup, à ce qui en découle : la prise de conscience d'une "réalité" supérieure, voire même la confrontation avec cette réalité supérieure. Après tout, c'est avec l'expérience qu'on intègre ce que l'on apprend. Ce que j'en ai déduis : manquer de confiance en soi est sûrement moins un handicap que d'avoir trop confiance en soi, du moins pour ce sujet là.
Au gré des sujets, on rencontre des personnes équilibrées, qui échangent mais ne s'imposent pas. On en voit d'autres, qui s'emballent, s'enflamment, savent tout.
J'apprécie que certaines personnes remettent tout en cause, doutent d'elles-mêmes, échangent, partagent, essaient de comprendre, avancent... Le but n'étant pas d'imposer une idée, un ressenti, mais de confronter deux réalités. Le mot REALITE n'est pas choisi pour rien. Ce que l'on perçoit n'est rien d'autre que notre réalité. Au-delà de nos perceptions, qu'est ce qui existe si ce n'est les perceptions des autres? Je crois que je développe cette capacité de ressentir un mot plutôt que de l'entendre. Avant un certain vocabulaire me dérangeait, aujourd'hui, je l'intègre. Une énergie est une énergie, une perception, une perception. On ne crée rien qui n'existe pas déjà. Donc un mot est facilement remplaçable par un autre, au gré de nos convictions, croyances et perceptions justement.


Cependant, montrez une photo à plusieurs personnes en leur demandant ce qu'ils voient de visible dans l'Invisible. C'est dingue le nombre de personne qui y voient une foule d'âmes, d'enfants qui jouent au ballon, de bébé avec un doudou, d'anciens soldats, de prêtre, de fée, de lutins, de démons si c'est pas Le Démon himself, bref, c'est une fête foraine sur 30cm². C'est tout juste si on t'impose pas l'idée que le Mahatmah Gandhi est devenu une âme guérisseuse qui revient nous visiter la nuit pour prodiguer des soins Esseniens. Honnêtement j'ai pas besoin d'aller jusque là pour que la petite ampoule rouge dans ma tête se mette à clignoter en faisant retentir l'alarme qui crie "DISCERNEMENT". Ca ne me correspond pas du tout.


Je ne me retrouve pas là-dedans... Je ne sais pas si c'est le courant New-Age, ou un Ego dévorant, ou... Je ne sais pas. Je prête à l'ésotérisme un peu plus de sérieux. Je ne crois pas aux contes de fées, je crois en une réalité dont nous faisons partie et qui se laisse doucement entrevoir, pour peu qu'on apprenne à la remettre en cause. Je ne prétends pas pour autant que les lutins n'existent pas, j'en ai jamais rencontré simplement. Je ne prétends pas non plus qu'il soit impossible que 589 âmes se promenent sur une manchette de canapé, pourquoi pas après tout? C'est une éventualité que je n'ai ni affirmé ni infirmé, parce que je n'ai jamais perçu cette réalité. Ce dont je suis sûre par contre c'est que j'ai de plus en plus de mal à côtoyer ces personnes qui imposent leur vision et hurlent au scandale quand quelqu'un est en désaccord. A quoi sert de partager si ce n'est pas pour avancer? Est-ce que c'est "partager" d'ailleurs si on ne se remets pas en question?

Et puis au pire, je m'en fous, Jesus lives in my water-closet, si si... (et pourquoi pas? au pire c'est pas plus con que le passage sur Gandhi).

21 août 2014

Bien.

Je me suis prise à penser "je mérite de me guérir". Jusque là, je n'arrivais pas à le penser, ou à le ressentir plutôt. D'habitude c'était plutôt "je l'ai bien mérité", "c'est toujours à moi que ca arrive", "je vaux pas mieux". Cette fois j'ai pensé à me soigner. J'ai pensé que je devais penser à moi avec l'amour que je me porte, pas avec l'amour que j'attends des autres. Parce que cette fois j'ai senti que je m'aimais. Cette fois j'ai eu tellement mal, que j'ai dépassé la limite de la douleur et de la culpabilité que je m'inflige depuis trop longtemps, depuis trop d'années. Tant de douleur, non, je ne le mérite pas.

Aujourd'hui, j'ai eu mal. Je me suis fait mal toute seule. Aujourd'hui je me suis rendue compte à quel point les gens qui comptent pour moi et pour qui j'ai tant de déférence, n'ont aucune déférence envers moi. Rien, pas un mot. Que des messages qui restent sans réponse.

Quand une personne compte, j'ai le droit de penser ce que je veux, d'être d'accord ou pas avec elle, de vouloir couper les ponts ou pas avec elle, d'agir en fonction d'actions que j'estime correctes, mais je lui dois quelque part de lui faire savoir qu'elle a compté et qu'elle compte toujours (ou pas). Je trouve odieux le silence. On dit que l'indifférence est le pire? je le confirme. Combien de personnes ont ne serait-ce qu'assez de savoir vivre pour être honnête, autant envers eux qu'envers les autres?

Dites moi, ce que coûte une réponse?

Dites moi, ce qui vaut que je mette autant de bons sentiments à finir les choses "proprement" quand d'autres n'ont même pas l'idée, l'envie, ou je ne sais quoi d'autre, de ne serait-ce que répondre?

Aujourd'hui je me suis fait mal pour briser mes shémas habituels de peur, de notion de mérite, d'abandon... Aujourd'hui je crois avoir allégé un peu mon karma. Mais... que c'est difficile de se mettre soi-même face à ce qu'on abhorre.

Aujourd'hui j'ai mal, mais je garde l'espoir que ce soit pour un bien.

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